lundi 12 novembre 2007

BD folies


Jeudi dernier, je suis allé en ville avec F, on s'est fait un gras menu XL à Vite. Et c'est sur cette demonstration de la qualité de notre alimentation qu'il m'a proposé les bases d'un scénar de BD. On s'est posé à un bar et en deux heures l'affaire était bouclée.
L'histoire se déroule dans une France contemporaine et le personnage principal, Pas' (de Pascal), qu'on ne qualifiera pas de héros, est un mythomane qui s'ignore : il s'invente inconsciemment une réalité alternative pour pallier les inconvénients de celle que tout le monde partage. Il est amoureux de Djamila depuis la 6ème, il a redoublé sa terminale parce qu'elle avait raté son bac, il entre en fac de médecine parce qu'elle y va. L'inconvénient ? Elle ne connaît même pas son prénom...
Je ne suis pas mécontent du résultat et même s'il reste d'énormes blancs il n'est pas question d'en rester là. Je ne nous donne pas de délai mais d'ici un ou deux ans vous pourriez être les témoins de nos premiers essais en BD, allez savoir? (je descends vite de mon nuage avant de passer au travers)

Bref, je suis rentré chez moi avec des scribouillis de concept, tout content. Le lendemain, un pote me contacte sur aimèscène pour... me proposer un scénar de BD!

Vita repetita...

mercredi 12 septembre 2007

Des news juilletistes, aoûtiennes et septembrières


Oh là là! Ça fait trop longtemps que j'ai pas posté! Je ne dois plus avoir aucun lecteur (comme si j'en avais jamais eu...)

\o/ Des news! \o/ :

- j'ai rien fait de tout mon mois de juillet... :p

- au mois d'août,
j'ai fait une animation : un faux site de rencontre vite fermé par le curseur suivi d'une erreur d'accès à un autorun sur une clé USB et un copier-coller en local de l'EXE en question depuis la clé.

J'ai aussi fait une fausse couverture de magazine,




et le recto-verso de deux chemises de projet (un plagié et un plagiat).






Tout ça pour un téléfilm de TF1.

- et là depuis fin août, j'ai encore fait une anim d'un faux site de recrutement de bénévolat pour l'Asie, une fausse couverture de magazine, 2 fausses affiches de concert, une retouche photo, la Une et la 4ème d'un faux Journal et, d'ici pas longtemps (demain), une fausse anim d'une déclaration de vol sur un pc de commissariat.
Encore pour TF1!!! \o/
je mettrai tout ça en aperçu quand j'aurai terminé ^^

vendredi 1 juin 2007

Final Fantasy III

Sorti le 24 août 2006 au Japon et le 3 mai 2007 en France, ce remake 3D de Final Fantasy III est disponible uniquement sur NintendoDS. Il faut savoir que c'était le seul opus de la série à ne jamais être sorti du pays du soleil levant.

Toujours est-il que Square Enix nous offre encore une parfaite démonstration de son potentiel de recyclage.

Malgré toute la problématique d'un portage de la NES vers la DS, en 3D de surcroît, le jeu a gardé tous ses concepts (personnages, intrigue, systême de jeu). On n'observera donc pas de changement flagrants dans le gameplay.



Le bon, la brute, le truand et Schwarzenegger
Final Fantasy III se limite à quatre personnages pour toute la durée de jeu. Ceux-ci se démarquent un peu des stéréotypes du JDR (guerrier, voleur, mage,...) puisqu'ils peuvent changer leur domaine de compétence. Leur histoire et leur personnalité ne s'attachent pas complétement aux conventions.
Ils rejoignent le groupe de manière assez cohérente mais le scénario ne donne toutefois pas suffisament de profondeur à leur background pour les rendre entièrement crédibles.


Square recrute!
Le système de gestion est basé sur les Jobs, classes spécialisées évoluant individuellement et changeables à souhait hors combat.
Au fur et à mesure que l'on progresse dans le jeu, 22 Jobs peuvent être débloqués, allant du simple guerrier, doué en attaque mais incapable de faire de la magie, au Mage Blanc spécialisé dans la magie curative, en passant par le Voleur, précis et rapide, ou le Conjurateur, capable d'appeler de puissantes créatures magiques à la rescousse. En plus du classique niveau d'expérience, plus un Job est utilisé par un personnage et plus il peut apprendre de compétences propres à ce Job.
Ce système permet d'étendre les possibilité de composition de l'équipe à l'infinie, et donc de l'équilibrer de plusieurs façons bien différentes. L'aspect stratégique du jeu est donc ultra-favorisé.
Seul hic dans la pratique : aucune information avant d'essayer un job quant aux aptitudes et magies qu'il privilégie, on navigue complètement à l'aveugle tant qu'on n'est pas familiarisé avec le job choisi.


"À mon tour, ...slash! À toi maintenant. - D'accord!... Paf!"
Le système de combat est axé sur le même principe que les deux premiers opus : du strict tour par tour avec toutefois la prise en compte de la caractéristique de rapidité des ennemis et personnages pour ce qui est de l'ordre d'action. Vous décidez des actions des quatre personnages, puis vous les voyez les exécuter. En effet à l'époque de l'original, la jauge ATB n'avait pas encore fait son apparition (trop gourmande en ressources pour la NES?).
Autre point important pendant le combat : les MP ne sont plus ceux que l'on connaissait. Chaque personnage a le droit, selon son niveau de Job, de lancer autant de fois un sort d'un certain niveau qu'il a de point de magie dans ce niveau de sorts. Par exemple, un personnage qui a 6 "MP" en sort de niveau 1 ("MP1") pourra lancer jusqu'à 6 sorts de niveau 1 au maximum jusqu'à restauration des ses "MP1".


L'impressionnisme nippon
Les graphismes sont en full 3D, mais on se serait attendu à des textures un peu plus lisses, moins de pixel art. La volonté de Ryôsuke Aiba, le directeur artistique, était peut-être de garder l'esprit graphique de l'original (?), mais on en attendait quand même un chouïa plus d'un portage sur une machine comme la DS (cf: "Children of Mana" même s'il s'agit dans ce cas de fausse 3D).
Une remarque à propos du deuxième écran quasiment inutile au cours du jeu : beaucoup s'en sont plaint, disant qu'une grande partie des élément graphiques aurait pu y être déporté. Hiromichi Tanaba, le réalisateur, explique dans une interview que la DS n'est pas assez puissante pour garantir la fluidité de ce jeu si les deux écrans étaient pleinement utilisés.


Comme au bon vieux temps
La jouabilité est acceptable jusqu'à la vingtième heure de jeu où les ennemis deviennent vraiment coriaces par rapport au niveau des personnages à ce point de l'histoire et les objets curatifs se font rares eux aussi. On passe alors de longues heures à faire du levelling. C'est ici que l'aspect stratégique prend toute son importance dans l'évolution des personnages.
On suppose que le Game Designer aura voulu créer une césure dans le jeu, pour contenter à la fois la nouvelle génération du jeu pré-mâché et les gamers old school qui ont débuté sur des jeux bien plus difficiles qu'aujourd'hui. Admettons aussi que, au bout d'une vingtaine d'heures de jeu, le joueur est censé avoir assimilé la plupart des ficelles du jeu, et une difficulté accrue relance soudainement l'intérêt du jeu (marre de jouer à FF12 avec les pieds tout en sirotant une grenadine).
On notera également l'absence de sauvegarde dans les donjons, uniquement une sauvegarde rapide qui éteint la console d'urgence et charge le jeu tel qu'il était une fois la console rallumée.


Final Fantasy III fut un chef d'oeuvre en son temps, c'est plus que certain. Aujourd'hui c'est une association presque réussie des expériences de la vieille école avec les modernités de la nouvelle génération. Un jeu comme on n'en fait plus qui prend un bain de pieds dans la fontaine de jouvence. Car le scénario très simpliste et les personnages sans beaucoup plus de relief que dans l'original limitent le plaisir de jouer aux seules subtilités du levelling et de la stratégie. Il vous faudra quand même une bonne trentaine d'heures pour en venir à bout, ce qui est plus que satisfaisant pour un jeu DS, de là à valoir ses 45€...?

15/20

mercredi 30 mai 2007

F

Pour un premier vrai post, je vais faire l'honneur à mon ami F, un sacré putain de mélomane qui, depuis que je le connais, n'a jamais perdu de son enthousiasme ni de sa détermination à faire carrière dans la musique.
Il jouait déjà de plusieurs instruments lorsque je l'ai rencontré, aujourd'hui il a progressé et s'est encore diversifié. Du funk-rock instrumental, il est passé à l'électro ambient. Il ne se destine à rien de précis parce qu'il veut tout faire et tout écouter.
Moi je vous dis que ça va marcher pour lui.

samedi 26 mai 2007

Inauguration

Par les pouvoirs qui me sont conférés (merci Blogger) et par le présent post, j'inaugure aujourd'hui mon Blog !
Venez nombreux !